Les cellules

L’étude de la vie met en exergue des éléments qui prêtent à la méditation de la création divine. Théoriquement, nos neurones et les messages nerveux conditionnent nos moindres faits et gestes, ainsi que nos réflexions. Nous existons car nous avons conscience d’exister. (Et oui, un peu de philo !)
Pourtant, il existe bien des choses à l’échelle de notre corps qui agissent avec une logique déconcertante, à tel point que l’on se demande si elles ne sont pas conscientes de ce qu’elles effectuent.
Dans cet article, nous nous intéresserons tout particulièrement à la cellule et ses prouesses.

La cellule est la plus petite unité structurelle et fonctionnelle du vivant. Elle est capable de se reproduire de manière autonome en se divisant, et elle compose à elle seule ou avec d’autres cellules tous les organismes vivants. C’est ce qu’on appelle la théorie cellulaire proposée par Hooke, Schwann, Schleiden et Virchow au XIXème siècle.

A l’échelle du corps humain, elles sont déjà des milliards dès la naissance du nourrisson et ne cessent de fonctionner jusqu’à la mort de l’organisme. Elles occupent des fonctions différentes comme des agents à qui on aurait refilé une tâche bien précise pour le restant de leurs jours. Certaines sont spécialisées dans la défense immunitaire, d’autres dans la respiration, d’autres encore occupent une place spécifique sur l’épiderme, et j’en passe.

Parlons de sa compartimentation, par exemple : un noyau possédant tout le trésor nécessaire à la fabrication de son matériel génétique (le génome), j’ai nommé l’ADN dont 99,9% est commun à tous les Hommes. Vous l’aurez deviné, le 0,01% restant est responsable de nos différences, car même de vrais jumeaux n’ont pas les mêmes empreintes digitales. Voilà pourquoi l’ADN est si déterminant sur une scène de crime !
Le noyau est comme l’élément principal de la cellule, il se trouve au centre, reste protégé par sa propre délimitation (membrane nucléaire) et a pour règle de ne jamais laisser l’ADN sortir.

La cellule possède également d’autres “chambres” que l’on appelle organites, comme les mitochondries qui sont à l’origine de la production d’ATP : l’énergie nécessaire qu’elle fournit à la cellule pour sa survie et ses fonctions. Mais le plus étonnant, c’est qu’il y a de fortes chances que la mitochondrie ait autrefois été un organisme indépendant qui soit entré en symbiose avec la cellule par le passé, car elle possède son propre ADN malgré l’absence de noyau. De plus, elle présente de nombreuses caractéristiques communes avec les cellules procaryotes (dépourvues de noyau).

Dans le cytoplasme, on retrouve aussi des “filaments intermédiaires”. Cette prouesse ne vous laissera pas de marbre. Il s’agit de fibres protéiques très dynamiques facilitant le déplacement dans le cytosquelette en se polymérisant et se dépolymérisant, à une vitesse toute aussi déroutante, pour former un réseau. Ce sont en quelque sorte les rails du cytoplasme qui s’assemblent et se désassemblent très rapidement.

Une autre chose qui peut attirer notre attention est le comportement des cellules avant la division cellulaire.

L’interphase; la phase précédant la division physique des cellules; est beaucoup plus longue que la mitose en soi. Elle dure environ quinze heures ! Cela reste logique quand on sait qu’elle doit se préparer à se diviser de telle sorte à donner deux cellules-filles identiques à la cellule-mère : préparer le matériel génétique nécessaire à la duplication de l’ADN, synthétiser cet ADN, préparer les outils nécessaires à la séparation de l’ADN et des cellules…! D’ailleurs, la dernière partie de l’interphase (G2) est appelée “checkpoint” en biologie : il s’agit d’un point de contrôle dans le cycle cellulaire s’assurant du bon déroulement des étapes précédentes, avant l’entrée en mitose qui ne durera qu’une à trois heures finalement.

Enfin, terminons avec quelques chiffres impressionnants.
La longueur d’un neurone (cellule nerveuse) peut facilement atteindre les un mètre chez l’homme adulte ! Il s’agit en réalité de son mince prolongement (axone), nécessaire à la réponse aux stimulations, leur conversion en signal bioélectrique et la conduite du message nerveux vers le cerveau.
Pour revenir à nos chères cellules et l’ADN, savez-vous que ce dernier mesure près de deux mètres ?! Ce sont les protéines structurelles de celui-ci, les histones, qui sont à l’origine de son degré de compacité et expliqueraient la possibilité de faire rentrer un fil d’une longueur de deux mètres dans une sphère pas plus grande que six micromètres…

وَ سَخَّرَ لَكُمْ ما فِي السَّماواتِ وَ ما فِي الْأَرْضِ جَمِيعاً مِنْهُ إِنَّ فِي ذلِكَ لَآياتٍ لِقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ

سورة الجاثية، آية١٣

﴾Et Il vous a assujetti tout ce qui est dans les cieux et sur la terre, le tout venant de Lui. Il y a là des signes pour des gens qui réfléchissent. (13)﴿ ~ Al-Jathiya-(L’Agenouillée) sourate 45 verset 13.

 

Rahma

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